Quand l’IA mesure le bonheur, que devient le sens ?
- Isabelle De Wulf
- 8 mai
- 1 min de lecture
Des chercheurs ont demandé à une IA d’analyser des milliers de journées.
Elle a cartographié ce qui rend une journée "épanouissante" :
- 6h en famille
- 2h entre amis
- 1h30 d’échanges pros
- 6h de travail
- 2h d’activité physique
- 1h pour manger
- 1h d’écran
- 5h30 de sommeil
Fascinant, non? … mais absurde.
Dormir 5h30 pour mieux “profiter” ?
Sociabiliser plus qu’on ne dort ?
Optimiser chaque minute comme un tableau Excel ?
Ce modèle n’apporte pas de réponse.
Il nous tend un miroir.
Derrière les chiffres : une obsession moderne — rentabiliser chaque moment.
Et si cette journée parfaite générée par l’IA n’était pas un but, mais un point de départ ?
Une occasion de revoir nos priorités.
De choisir non ce qui est optimal, mais ce qui a du sens.
La vraie question n’est peut-être pas : quelle est la journée idéale ?
Mais : quelle est la vôtre ?
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